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Le taux de chômage des immigrants canadiens à un niveau historiquement bas
Publié le 9 avril 2022 | Shelby Thévenot
La nouvelle Enquête sur la population active révèle que le taux de chômage des immigrants très récents est le plus bas jamais enregistré et que l'emploi augmente plus rapidement que la population du Canada.
Le taux de chômage des immigrants arrivés au Canada au cours des cinq dernières années était à un creux record selon les données de mars de Statistique Canada. Enquête sur la population active .
Le rapport récemment publié rendait compte des conditions du marché du travail au Canada au cours de la semaine du 13 au 19 mars. Au cours de la semaine de référence, les provinces assouplissaient les restrictions de santé publique. Toutes les limites de capacité et les exigences en matière de preuve de vaccination ont été levées en Ontario, au Manitoba, en Alberta et au Québec.
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Dans l'ensemble, le taux de chômage au Canada a diminué de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 5,3 %, le taux le plus bas jamais enregistré depuis que des données comparables sont devenues disponibles en 1976. Statistique Canada calcule le taux de chômage en fonction du nombre de chômeurs en pourcentage de la population active.
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Le taux de chômage ajusté – qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais n'en cherchaient pas – était pour la première fois inférieur à son niveau d'avant la pandémie à 7,2 %.
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Le taux de chômage des immigrants du principal groupe d'âge actif admis au cours des cinq dernières années était de 8,3 %, le plus bas depuis que des données comparables sont devenues disponibles en 2006. Les travailleurs nés au Canada avaient un taux de chômage de 4,5 %. L'écart de 3,8 points de pourcentage est le même que celui observé avant la pandémie en mars 2019.
«Avec un taux de chômage si bas, pratiquement toutes les industries se heurtent à des pénuries de main-d'œuvre, y compris les secteurs de l'hôtellerie qui ne se sont pas encore complètement rétablis», écrit Nathan Janzen, économiste en chef adjoint chez RBC Economics.
Croissance de l'emploi supérieure à la croissance démographique
L'emploi total au Canada a augmenté de 73 000 en mars, stimulé par des gains dans le travail à temps plein.
Les gains d'emploi depuis septembre 2021 ont dépassé la croissance démographique. Depuis septembre, lorsque l'emploi au Canada s'est remis pour la première fois de la pandémie, l'emploi a augmenté de 2,4 %, comparativement à la population âgée de 15 ans et plus, qui a augmenté à un taux de 0,8 %.
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Le faible taux de croissance démographique, associé à un nombre élevé de postes vacants et à une croissance rapide de l'emploi, sera probablement cité pour plaider en faveur de la facilitation de l'entrée de travailleurs étrangers. Une façon de contrer la pression à la baisse sur le marché du travail est d'ouvrir la porte aux talents internationaux.
La semaine dernière, le Canada a introduit des mesures pour soutenir les travailleurs étrangers temporaires dans le but de remédier aux pénuries de main-d'œuvre. Certaines de ces mesures sont déjà entrées en vigueur, comme le doublement du Évaluation de l'impact sur le marché du travail (LMIA) période de validité. Les EIMT montrent effectivement qu'un travailleur étranger n'acceptera pas l'emploi d'un travailleur canadien, et elles sont requises pour certains permis de travail. En outre, la durée maximale d'emploi pour les hauts salaires et Volet mondial des talents travailleurs a été prolongé de deux à trois ans. De plus, il n'y a plus de limite au nombre de postes à bas salaire que les employeurs des industries saisonnières peuvent combler grâce au PTET.
Deux autres mesures entreront en vigueur le 30 avril, notamment de nouvelles règles sur le pourcentage du personnel d'un employeur qui peut être composé de travailleurs étrangers. Le Canada mettra également fin au refus automatique des demandes d'EIMT pour les professions à bas salaire dans les secteurs de l'hébergement et de la restauration et du commerce de détail dans les régions où le taux de chômage est de 6 % ou plus.
Pour l'immigration permanente, le Canada s'apprête à admettre un nouveau nombre record de nouveaux arrivants cette année. Selon le Plan des niveaux d'immigration 2022-2024 , le Canada veut admettre 431 645 nouveaux arrivants en 2022.
L'immigration est en grande partie responsable de la croissance démographique du Canada. Le recensement de 2021 de Statistique Canada a récemment révélé que le Canada avait le croissance démographique la plus rapide dans le G7 grâce à l'immigration. Quatre sur cinq des 1,8 million de personnes ajoutées à la population entre les recensements de 2016 et 2021 étaient soit résidents temporaires ou des immigrants ayant un statut permanent. Le reste de la croissance démographique était dû à l'accroissement naturel, c'est-à -dire à la différence entre les naissances et les décès.
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